L’étude porte sur problématique suivante : 

Comment se présente aujourd’hui l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et de systèmes d’automatisation pour le recrutement et la sélection par les employeurs en Belgique et dans quelle mesure les employeurs et les développeurs ont-ils conscience des risques en matière de discrimination de genre dans le cadre de l’utilisation de ces systèmes ?

En s’appuyant sur les connaissances scientifiques déjà établies sur le sujet, le projet tente de contribuer à la compréhension des usages des systèmes d’intelligence artificielle (SIA) au sein des organisations, des effets sur les pratiques de recrutement et de leur emploi au sein de l’écosystème du recrutement.

Ainsi, les objectifs généraux se résument en trois points :

  • Cerner la nature et l’ampleur de l’utilisation par les employeurs de l’IA et de systèmes d’automatisation pour le recrutement et la sélection
  • Evaluer la mesure dans laquelle les employeurs qui acquièrent et utilisent ces systèmes ont conscience des risques de préjugés de genre et de discrimination basée sur le genre, et si et comment ils gèrent cela de manière proactive
  • Apprécier la mesure dans laquelle les développeurs d’IA et de systèmes d’automatisation pour les processus de recrutement et de sélection tiennent compte du risque de préjugés de genre et de discrimination basée sur le genre, et si une politique interne est menée à cet égard.

Partenaire  : Ecole des Sciences Sociales (Université de Hasselt)